Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) a offert, ce vendredi 18 avril 2025, un spectacle d’exception à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) d’Abidjan. Des milliers de spectateurs, rassemblés pour cette 17e édition, ont été témoins d’une soirée inoubliable marquée par des performances de haute volée.

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Le rappeur ivoirien Himra, figure montante du « rap ivoire », a confirmé son ascension fulgurante. Propulsé par le succès de son morceau « Jeune & Riche » fin 2024, l’artiste n’a pas déçu. Avec sa « drill ivoire » explosive, il a littéralement galvanisé la foule. Les morceaux « Banger », « Yorobo Drill Acte 3 » et « Lady Gaga » ont résonné comme des hymnes dans un public en transe, heureux de vivre un concert gratuit orchestré par A’Salfo et le groupe Magic System.

Un peu plus tôt, la diva béninoise Angélique Kidjo, véritable icône de la musique africaine, avait déjà conquis le cœur du public. Sa prestation, énergique et magistrale, a culminé lorsqu’elle a partagé la scène avec Roseline Layo pour interpréter leur collaboration « On sera là ». Un moment fort, salué par des ovations nourries, retransmis en direct par la RTI.

Le reggae n’était pas en reste. Takana Zion, artiste guinéen engagé, a enchaîné les titres dans un set puissant. Une performance qui confirme que le flambeau du reggae africain continue de briller.

Entre émotions, rythmes enflammés et communion populaire, cette soirée gratuite est venue rappeler que le Femua n’est pas qu’un festival : c’est une véritable célébration de l’Afrique et de ses talents.