L’affaire de harcèlement sexuel impliquant le président du Sénat nigérian, Godswill Akpabio, prend une nouvelle tournure avec les révélations du Chef de file adjoint du Sénat, Onyekachi Nwaebonyi. Celui-ci contredit la version de la sénatrice Natasha Akpoti-Uduaghan, qui l’accuse d’un comportement inapproprié lors d’un événement le 8 décembre 2023.
Dans une déclaration sur Arise TV, le sénateur Nwaebonyi a affirmé avoir été témoin des faits ce jour-là, précisant : « Par la grâce de Dieu, j’étais témoin de la scène. Ce jour-là, j’étais l’un des sénateurs présents à l’anniversaire du président du Sénat. » Selon lui, les accusations de Natasha Akpoti-Uduaghan sont infondées et motivées par des considérations politiques.
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Nwaebonyi raconte que la sénatrice n’a jamais accompagné Akpabio lors de la visite de sa maison, contrairement à ce qu’elle a affirmé. Il décrit la scène comme une simple visite de courtoisie, où Akpabio a conduit les sénateurs à la chapelle avant de les inviter à une messe. Il réfute catégoriquement les insinuations d’un quelconque comportement déplacé, affirmant que la sénatrice est restée dans le salon avec son mari.
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Commandez MaintenantDe son côté, Unoma Akpabio, l’épouse du président du Sénat, a également pris la parole, rejetant les accusations de Natasha. Elle défend son mari en le décrivant comme un homme discipliné, accusant la sénatrice de chercher à ternir son image pour des raisons politiques.
Les accusations de Natasha Akpoti-Uduaghan, de son côté, sont soutenues par une partie de l’opinion publique, qui y voit une tentative de discréditer une voix critique au sein du Sénat. D’autres estiment cependant que son témoignage manque de crédibilité face aux récits contradictoires.
Alors que l’affaire se poursuit et que la pression médiatique augmente, il est probable que cette controverse prenne une tournure judiciaire dans les semaines à venir, avec la question de savoir si une enquête officielle sera ouverte pour clarifier ces allégations.