Alors que le scandale entourant le président du Sénat nigérian, Godswill Akpabio, ne cesse de prendre de l’ampleur, la Première dame, Oluremi Tinubu, est enfin sortie de sa réserve. Sans exprimer une position tranchée sur les accusations de harcèlement sexuel formulées contre Akpabio, elle a néanmoins défendu l’intégrité de l’institution parlementaire, soulignant que le Sénat devait être traité avec le respect qu’il mérite.
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Ces propos surviennent alors que la sénatrice Natasha Akpoti-Uduaghan, à l’origine des accusations, a été suspendue pour six mois par la chambre haute du Parlement. Une décision qui suscite de nombreuses interrogations, certains y voyant une tentative de la réduire au silence. Son époux, Emmanuel Uduaghan, a d’ailleurs révélé avoir tenté une médiation privée avec Akpabio, en vain.
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Commandez MaintenantProfitant de l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, Oluremi Tinubu a tenu à adresser un message fort à la gent féminine, l’exhortant à ne pas se laisser intimider et à continuer à s’imposer dans les sphères de pouvoir. Elle a également mis en avant l’évolution du rôle des femmes au Nigeria, saluant notamment l’engagement de figures influentes telles que Zuriel Oduwole dans la promotion de l’éducation et des droits des jeunes filles.
Face à l’ampleur du scandale, l’ancien président du Sénat, Bukola Saraki, a appelé à l’ouverture d’une enquête impartiale afin de faire toute la lumière sur cette affaire qui divise profondément l’opinion publique. Entre luttes d’influence et revendications féminines, l’affaire Akpabio illustre une fois de plus les défis auxquels sont confrontées les femmes qui osent dénoncer les abus dans les hautes sphères du pouvoir.