Le célèbre rappeur ghanéen Sarkodie a engagé une action en justice contre Ecobank Ghana. Il accuse l’institution financière d’avoir utilisé son image sans autorisation via un sosie dans l’une de ses récentes campagnes publicitaires. L’affaire a été portée devant la Haute Cour de commerce d’Accra, où l’artiste demande réparation pour ce qu’il décrit comme une grave atteinte à son image personnelle.

La campagne au cœur de la controverse, intitulée #ItsGivingScam, visait à sensibiliser les gens aux questions financières sur un ton humoristique. Cependant, elle a rapidement tourné court après la mise en scène d’un humoriste dont la ressemblance physique avec Sarkodie a suscité un large débat.

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Selon des documents judiciaires rendus publics, Sarkodie allègue que la campagne de la banque constituait une « exploitation abusive » de son image sans autorisation. Son équipe juridique exige désormais le retrait complet de la publicité, ainsi qu’une indemnisation financière pour le préjudice causé à sa réputation et à l’image de sa marque.

Indignation publique et réactions en ligne sur l’affaire de Sarkodie

Ce procès a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, notamment parmi les fidèles fans de Sarkodie. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur soutien au rappeur. Ils insistent sur le fait que les personnalités publiques devraient avoir le contrôle sur l’utilisation commerciale de leur image.

Les critiques affirment que la décision d’Ecobank d’utiliser un sosie, notamment dans une campagne centrée sur le thème des escroqueries, était provocatrice et potentiellement préjudiciable. D’autres ont partagé ce sentiment, y voyant une attaque à peine voilée contre la crédibilité du rappeur.

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Le débat général sur le droit à l’image des célébrités

Cet incident a relancé le débat sur le droit à l’image dans le secteur créatif ghanéen. Alors que les personnalités publiques sont de plus en plus souvent la cible d’usurpations d’identité et de parodies, des questions se posent quant aux limites légales.

Sarkodie, largement considéré comme l’un des artistes hip-hop les plus influents d’Afrique, s’est forgé une réputation non seulement pour sa musique, mais aussi pour sa gestion rigoureuse de sa marque. Sa décision d’intenter une action en justice envoie un message clair : l’utilisation commerciale non autorisée de l’image d’une célébrité ne sera pas tolérée.

Pour l’instant, Ecobank Ghana n’a pas publié de communiqué officiel concernant le procès. Les observateurs du secteur suivent de près l’évolution de l’affaire, car elle pourrait créer un précédent juridique en matière de protection de l’image dans le pays.