Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a récemment relancé un sujet délicat sur la scène politique nationale : la révision de la Constitution. Lors d’un meeting à Kisangani, il a ouvertement critiqué l’actuelle loi fondamentale, affirmant qu’elle ne reflétait pas les réalités congolaises. « Cette constitution n’est pas adaptée, elle a été rédigée à l’étranger par des étrangers », a-t-il martelé, soulignant ainsi l’urgence de réformer ce texte pour mieux répondre aux défis nationaux.
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Cette proposition de révision constitutionnelle a immédiatement suscité des réactions contrastées. Du côté du parti présidentiel, l’UDPS, l’initiative est largement soutenue. Les membres du parti estiment qu’une nouvelle constitution serait un outil nécessaire pour consolider les institutions et favoriser un développement adapté au contexte congolais. Cependant, cette perspective inquiète l’opposition, notamment le parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi. Hervé Diakiese, porte-parole de cette formation politique, accuse Félix Tshisekedi de vouloir manipuler la Constitution pour prolonger son séjour au pouvoir.
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Commandez MaintenantEn effet, la Constitution actuelle de la RDC limite le nombre de mandats présidentiels à deux, empêchant ainsi toute tentative de troisième mandat. Les opposants craignent que cette réforme constitutionnelle ne soit qu’une manœuvre pour contourner cette restriction et permettre à Tshisekedi de se représenter indéfiniment.
Ce débat relance ainsi une question cruciale pour l’avenir politique du pays. Dans les mois à venir, les Congolais seront appelés à se positionner sur cette proposition, qui pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire politique de la RDC.