Après des mois d’implication au sein de la commission DOGE, mise en place par Donald Trump pour sabrer les dépenses fédérales, Elon Musk annonce qu’il s’en éloignera dès mai. Un revirement stratégique qui sonne comme un aveu : cette proximité politique a coûté cher à Tesla.
Vandalisme, appels au boycott, tensions sociales… L’image du constructeur s’est ternie, surtout en Europe, alors même que les ventes mondiales ont plongé de 13 % au premier trimestre. Résultat : 336 681 véhicules livrés seulement, un chiffre très en dessous des attentes. Le chiffre d’affaires a chuté de 9 %, le bénéfice net a fondu de 71 %. La claque.
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Tesla souffre aussi de la concurrence féroce du chinois BYD, qui talonne désormais le groupe américain, et d’une gamme vieillissante. Le dernier modèle grand public remonte à 2020. La marque promet des nouveautés pour 2025, dont un véhicule bon marché et un robotaxi autonome, mais ces annonces tardent à rassurer.
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Commandez MaintenantPour Elon Musk, la priorité revient à Tesla. Son départ de la commission DOGE est motivé par le sentiment d’un « travail crucial en grande partie accompli », mais surtout par la pression croissante sur son entreprise phare. Malgré les vents contraires, Musk reste confiant : il promet un rebond à partir du second semestre 2025, notamment grâce à son robot humanoïde Optimus, dont la production pilote débutera dès l’an prochain.
En attendant, l’action Tesla, en chute libre depuis janvier, a brièvement repris des couleurs (+5 %) après l’annonce. Mais la route est encore longue pour regagner la confiance des marchés et des consommateurs.