Les circonstances de la mort de Diego Maradona continuent de susciter la controverse. Ce mardi 1er avril, une révélation cruciale a été faite lors du procès en cours. Le médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie de la légende argentine s’est exprimé, apportant un nouvel éclairage sur l’affaire.

Absence d’alcool ni de drogue dans son organisme

Depuis des années, des rumeurs ont circulé sur le mode de vie de Maradona, souvent lié à l’alcoolisme et à la toxicomanie. Cependant, le médecin légiste Ezequiel Ventosi a démenti ces spéculations. Selon son rapport, aucune trace d’alcool ou de drogue illicite n’a été trouvée dans l’organisme de Maradona au moment de son décès. Cette révélation pourrait bouleverser le cours de la procédure judiciaire.

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La véritable source d’inquiétude : les médicaments sur ordonnance

Malgré l’absence de substances illicites, les médicaments que prenait Diego Maradona ont suscité l’inquiétude. À 60 ans, l’icône du football prenait régulièrement divers médicaments, dont des antidépresseurs, des antiépileptiques, des antipsychotiques et des antinauséeux. Ces substances, combinées à sa santé fragile, pourraient avoir joué un rôle important dans son décès.

Un corps dans un état critique

L’autopsie a également révélé que l’état de santé de Maradona était déjà précaire. Il souffrait d’une cirrhose du foie, d’une insuffisance rénale, d’une maladie pulmonaire avancée et de symptômes d’insuffisance cardiaque. La détérioration de son état suggère qu’il nécessitait une surveillance médicale constante, une responsabilité que certains considèrent comme négligée.

Négligence ? Sa famille témoigne

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Suite à ces révélations, la famille de Maradona a multiplié les accusations contre les sept médecins responsables de son rétablissement. Son fils, profondément affecté par cette affaire, n’a pas hésité dans ses déclarations.

« Ils l’ont tué. C’est aussi simple que ça. Ils n’ont pas fait leur travail, ils n’ont pas essayé de le sauver », a-t-il déclaré. « S’il avait été correctement soigné, il serait encore parmi nous. »

Selon la famille, la légende du football a été confiée à une équipe médicale inadéquate. Le procès cherche désormais à déterminer si leur négligence présumée a directement contribué à sa mort prématurée.