Lors d’une rare et marquante apparition télévisée, l’archevêque Guy Kodja Vincent a fait la une des journaux avec son point de vue honnête sur la tension entre les stars du rap ivoirien Didi B et Himra.

L’homme de Dieu, devenu une voix respectée auprès des jeunes et des artistes, a choisi le plateau de « Showbuzz » sur NCI pour délivrer un message sincère de paix, de respect mutuel et de maturité aux deux rappeurs qui dominent actuellement la scène musicale ivoirienne.

Avec une autorité sereine et une clarté spirituelle, l’archevêque a profité de sa tribune pour mettre en garde contre les rivalités destructrices et a appelé à l’unité dans un genre trop souvent miné par l’ego et la confrontation.

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« Il y a de la place pour chacun » : Un appel à la collaboration plutôt qu’à la compétition

L’archevêque Kodja n’a pas mâché ses mots. Tout en reconnaissant le talent indéniable de Didi B et Himra, il a souligné que le succès ne devrait pas être un champ de bataille. « Si votre activité repose sur des bases négatives, elle finit toujours par s’autodétruire », a-t-il déclaré avec fermeté.

L’archevêque a rappelé aux téléspectateurs que la musique n’est pas un sport où seul un seul peut gagner. Au contraire, il est convaincu que Didi et Chetté peuvent tous deux atteindre le sommet, ensemble. Le public ivoirien, dit-il, les aime tous les deux. « Ceux qui écoutent Didi B peuvent aussi écouter Himra », a-t-il ajouté.

Leçons du passé : Le fantôme de 2Pac et DJ Arafat

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Établissant un parallèle avec l’histoire de la musique mondiale, l’archevêque Kodja a évoqué les regrettés Tupac Shakur et DJ Arafat, deux artistes incroyablement talentueux qui ont perdu la vie prématurément, en partie à cause de la culture toxique qui entourait leur célébrité.

« 2Pac n’a pas eu une longue carrière parce qu’il s’est laissé piéger par l’image d’un gangster. Cela lui a coûté la vie. Et Arafat… J’ai pleuré à sa mort. Il était comme notre 2Pac ivoirien.»

Le message était clair : la rivalité artistique ne devrait jamais coûter des vies, de la dignité ou un héritage. Les musiciens doivent rester les leaders, et non les victimes, de leur image publique et de la dynamique de leurs fans.

Conseils à Didi B et Himra : Respect, discipline et concentration

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L’archevêque a adressé des mots bienveillants aux deux artistes, soulignant leurs points forts tout en les guidant avec douceur vers la sagesse.

À Mojaveli, il a dit : « Continue ta carrière. Tu es discipliné, sérieux et organisé. C’est rare et admirable.»

Au Chetté, il a dit ceci : « Tu as un vrai talent. Mais ne te laisse pas envahir par la négativité. Respecte tes aînés ; si Didi B est plus âgé, honore-le. Cela ne diminue en rien ton rayonnement.»

Il a également souligné que le respect des prédécesseurs, comme il l’a démontré à Alpha Blondy, ne fait qu’enrichir le parcours d’un artiste, et non le dénaturer.