Le rappeur ivoirien Didi B a récemment pris une position forte en dénonçant la violence qui déchire la République Démocratique du Congo (RDC). Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, il a exprimé son soutien aux victimes des atrocités commises à l’est du pays, annonçant son retrait de toute collaboration avec le Rwanda tant que la situation perdurerait.

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Cet engagement est d’autant plus marquant qu’il fait suite à un épisode où l’artiste, invité aux Trace Awards 2023 au Rwanda, n’avait pas pleinement saisi l’ampleur du conflit entre le Rwanda et la RDC. Ce n’est qu’après avoir été interpellé par ses fans et des militants congolais qu’il a pris conscience des horreurs auxquelles font face les Congolais, dont les meurtres, les tortures et les violences sexuelles sont malheureusement monnaie courante. Choqué par ces révélations, Didi B a pris une décision radicale : refuser toute sollicitation du Rwanda, qu’elle provienne de promoteurs ou d’organisations internationales.

Cet acte de solidarité s’accompagne d’une démarche plus humanitaire, puisque Didi B a rejoint d’autres artistes pour organiser un concert caritatif en faveur de l’UNICEF, appelant au soutien des populations congolaises. Par son action, il prouve que la musique peut être un outil puissant de mobilisation et de prise de conscience.

Loin d’être anodin, cet engagement a suscité des réactions partagées sur les réseaux sociaux. Certains saluent son courage, tandis que d’autres jugent cette prise de position trop tardive. Néanmoins, Didi B marque une nouvelle étape dans son parcours, où il mêle son art à des causes sociales et politiques essentielles. Sa démarche pourrait bien inspirer d’autres artistes africains à utiliser leur influence pour défendre les droits humains à travers le monde.