C’est un chagrin qui a touché tout un continent. Quelques jours après le décès tragique d’Amadou Bagayoko, guitariste et chanteur légendaire du duo emblématique de personnes aveugles, son épouse et partenaire musicale de toujours, Mariam Doumbia, s’est confiée sur les derniers moments intimes et émouvants qu’elle a partagés avec son mari à l’hôpital.

Son témoignage poignant, empreint de tristesse et de grâce, révèle la terrible réalité de la perte de la seule personne qui partageait non seulement son cœur, mais aussi la scène internationale avec elle. « J’ai demandé au médecin de vérifier son cœur… Puis il nous a dit qu’il était parti », a-t-elle déclaré.

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D’une voix tremblante, la femme a raconté le moment douloureux où elle a réalisé que son mari n’était plus. « À mon arrivée à l’hôpital, j’ai demandé au médecin de l’examiner. Le médecin a placé son appareil sur son cœur et nous a dit qu’il était parti », a-t-elle partagé.

Un silence s’en est suivi. Puis elle a ajouté, le cœur brisé à chaque mot : « J’ai dit : “Eh bien… il est parti comme ça.” »

Pour ses fans et ses proches, ce départ discret et digne reflète la douceur avec laquelle Amadou s’est toujours comporté, en tant qu’homme et en tant que musicien.

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Plus que de simples partenaires de scène, Amadou et Mariam étaient des âmes sœurs. Une histoire d’amour née dans les couloirs de l’Institut pour jeunes aveugles de Bamako, leur lien s’est construit sur des rêves, des chansons et des combats partagés. Ils étaient un symbole d’espoir et d’unité, tant pour le Mali que pour toute la diaspora africaine.

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Aujourd’hui, pour la première fois depuis plus de quatre décennies, Mariam affronte le monde sans Amadou à ses côtés. « Je pensais que si Amadou partait comme ça, alors je serai seule. Je suis restée seule et je resterai seule dans la vie », murmura-t-elle, sans laisser de trace.