Le monde du divertissement pleure la perte prématurée de Dan Marcel, un comédien dont on se souvient pour sa personnalité plus grande que nature et son humour contagieux.
Parmi ceux qui partagent leurs souvenirs, on trouve Cassandra Assamoi, une animatrice de télévision qui s’est rendue sur Facebook pour réfléchir au lien unique qu’elle partageait avec lui. Son message sincère dresse un portrait vivant de l’homme derrière les rires : imparfait mais inoubliable.
« Il était chiant, bavard et susceptible, mais… »
L’hommage de Cassandra commence par une reconnaissance sincère des bizarreries de Dan Marcel. « Il était chiant, susceptible, bavard et boudeur », a-t-elle écrit. Mais ses mots se sont rapidement adoucis lorsqu’elle a souligné son charme, sa fiabilité et sa capacité à se faire aimer de tous ceux qu’il rencontrait.
LIRE AUSSI : Décès de Dan Marcel : Comment va son ex-binôme Chris Adjessy ?
Dans son post, Cassandra a raconté des moments humoristiques et sincères avec Dan, mettant en valeur sa nature enjouée et sa volonté incessante d’apporter de la joie à ceux qui l’entourent. De ses comparaisons absurdes à ses demandes de photos comiques, Dan avait le don de créer des moments légers même dans les situations les plus banales.
Cassandra a partagé des aperçus poignants sur la personnalité de Dan Marcel, révélant que son énergie vibrante masquait des luttes plus profondes.
L’hommage de Cassandra Assamoi à Dan Marcel
« Dan Marcel : Inoubliable malgré tout.
Il était chiant, susceptible, bavard, boudeur. Mais aussi fiable, attachant et inoubliable. Oui, Dan Marcel, tu m’as souvent épuisée et énervée, tu m’as fait fort à plusieurs reprises, mais je te prenais comme tu étais, et malgré tout, je t’aimais beaucoup.
LIRE AUSSI : Décès de Dan Marcel : La nouvelle sortie de Josey
« Cassandra, tu es fâchée ? », tu me demandais souvent : « Tu ne me parles plus, ça fait longtemps. C’est bon, l’affaire est finie ».
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantEt puis, tu commençais tes comparaisons absurdes, juste pour m’agacer et me faire rire en même temps :
« Cassandra, c’est vrai, tu as une jolie maison, mais est-ce que tu connais ma grande sœur Dorcas ? Moi, je vais chez elle. Ma grande sœur Dorcas a un appartement en France. Je dis que c’est lourds yapa ! Tu es belle, c’est vrai, mais est-ce que tu connais Dodo ? Elle, elle a des pieds, pouaaaah ! Des femmes bété ».
Tout ça, c’était ton moyen de me soutirer quelque chose ou de réchauffer mon cœur avec tes grimaces. Et je finissais par te répondre : « Ok, Dan Marcel, tiens, va chez Dorcas alors ».
Mais tu ne t’arrêtais jamais là, tu ajoutais toujours quelque chose pour me faire sourire : « Ah oui, elle a un appartement, mais toi, tu es gentille et généreuse ! »
C’était tellement toi, ces comparaisons absurdes qui me faisaient toujours rire. Je me souviens aussi de cette fois où tu m’as aidée à faire la démo de ma première production, Madame Eskavo. J’avais tout de suite décelé ton talent pour la comédie et la musique, surtout dans les chants gospel.
Dès que tu arrivais quelque part, tu savais capter l’attention. Une grimace, un mot et l’atmosphère devenait plus légère. C’était ton don.
Et puis, il y avait tes demandes farfelues : « Cassandra, prends-moi en photo ! Fais comme pour les Blancs, là, s’il te plaît. Lève-toi, les gens vont te voir, tu es trop belle ».
Je savais que tu fuyais tes traumas d’enfance. Tu avais toujours besoin d’être dans la joie, en mouvement, pour ne pas penser. Tu voulais vivre à 100 à l’heure, comme si tu savais que le temps était limité. Et pourtant, tu avais toute la vie devant toi.
Comme à ton habitude, tu m’as fait ‘fort’« .
Crédit Photo : Facebook