Les ennuis judiciaires d’Apoutchou National et Leonel PCS ont pris une tournure grave. Après leur arrestation pour avoir exhibé des liasses de billets dans une vidéo largement diffusée, les deux individus, ainsi que plusieurs co-accusés, ont été placés en détention provisoire. Cette décision intervient alors que les autorités intensifient leur enquête sur des crimes financiers présumés.
Accusations contre Apoutchou et ses co-accusés
Le groupe, qui comprend AGBRE Stéphane (Apoutchou National), AKOBE Leonel (Leonel PCS), FOFANA Abdoulaye, DOFFOU Aristide et SIDIBE Kader, fait face à une série d’accusations graves. Selon le procureur, ils sont sous le coup d’une enquête pour :
LIRE AUSSI : Apoutchou National déféré à la prison ?
– Violation de la réglementation sur les relations financières extérieures entre les États.
– Blanchiment d’argent.
– Paris illégaux sur des plateformes de communication électronique.
– Facilitation de transferts d’argent non autorisés liés aux jeux d’argent en ligne.
Ces allégations relèvent de plusieurs cadres juridiques, notamment les lois ivoiriennes sur le blanchiment d’argent, la cybercriminalité et les réglementations financières des États membres de l’UEMOA.
La vidéo suscite la controverse et un examen juridique
L’incident découle d’une vidéo virale dans laquelle Apoutchou National et Leonel PCS ont été vus en train de manipuler et d’exposer d’importantes sommes d’argent liquide. L’affichage ostentatoire a rapidement attiré l’attention des autorités, qui ont signalé la vidéo comme preuve d’activités illicites potentielles. Le bureau du procureur a depuis ouvert une enquête judiciaire pour élucider toute l’étendue de leurs actions.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLIRE AUSSI : Côte d’Ivoire : Apoutchou National interpellé par la police – Les vraies raisons
Les accusations portées contre les accusés sont étayées par de nombreuses dispositions légales, notamment la loi n° 2014-134 (24 mars 2014) régissant les relations financières entre les États membres de l’UEMOA, l’ordonnance n° 2023-875 (23 novembre 2023) visant à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme; la Loi n° 2013-451 (19 juin 2013) visant à lutter contre la cybercriminalité et l’Instruction BCEAO 233/07/2024 fixant les seuils de paiement en espèces.
Pour l’instant, Apoutchou et ses coaccusés restent en détention, en attente de nouvelles procédures judiciaires. L’enquête en cours vise à découvrir si leurs actions faisaient partie d’un réseau plus vaste d’activités financières illicites.
Crédit Photo : Facebook