Ce samedi 3 mai 2025, Didi B ne s’est pas contenté de se produire, il est entré dans l’histoire. Le rappeur ivoirien a enflammé l’emblématique stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan avec un concert à guichets fermés qui a réuni plus de 30 000 fans en délire. Un exploit qu’aucun artiste ivoirien n’avait accompli depuis Alpha Blondy, il y a 40 ans.

Mais aujourd’hui, les choses ont changé. Avec cette performance, Didi B ébranle le trône de la légende de la musique ivoirienne.

Du streetwear au stade : Didi B franchit une nouvelle étape

Il est loin le temps où le rap était marginalisé dans la culture pop ivoirienne. le rappeur, de son vrai nom, Bassa Zéréhoué Diyilem, l’a officiellement propulsé au sommet. Son concert au « Félicia » n’était pas un simple spectacle : c’était un véritable événement culturel.

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Les fans ont afflué des quatre coins de la Côte d’Ivoire et d’ailleurs. Les files d’attente étaient interminables, l’effervescence était palpable et, à l’heure du concert, le stade était plein à craquer.

Le symbole n’a échappé à personne : Didi B est devenu le deuxième artiste ivoirien seulement à remplir ce monument national avec un public payant, après le roi du reggae Alpha Blondy dans les années 1980. Mais cette fois, c’est le rap qui a régné.

Une génération prend le relais

La performance de Didi a marqué plus qu’une victoire personnelle : c’était une passation de pouvoir générationnelle. Le journaliste et personnalité publique André Silver Konan a parfaitement saisi l’instant dans un message devenu viral :

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« De tout cœur, je soutiens Didi B, qui remplit actuellement le stade Houphouët-Boigny du Plateau pour un concert payant, 40 ans après Alpha Blondy. La nouvelle génération de la musique ivoirienne est de retour !»

Et il a raison. Ce concert ne célébrait pas seulement un artiste, mais tout un mouvement : l’ascension du rap ivoirien moderne au rang de force grand public.

Sur scène, Didi B enchaînait les tubes, enflammant le public. Des premiers morceaux aux derniers tubes, l’ambiance était électrique. Les téléphones illuminaient les tribunes comme des étoiles, et chaque refrain était repris à l’unisson par 30 000 voix. Ce n’était pas seulement du buzz. C’était un moment marquant, celui qui inscrit un artiste dans l’histoire.