Le Cap-verdien Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves a été élu nouveau président de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour un mandat de deux ans. Son élection a eu lieu lundi, après un vote par le collège des cinq juges de la Cour, comme l’a annoncé l’organisation régionale dans un communiqué.
Gonçalves succède à Edward Amoako Asante, qui a dirigé la Cour pendant six ans. À ses côtés, le juge sierra-léonais Sengu Mohamed Koroma a été nommé vice-président, remplaçant Gberi-bè Ouattara de Côte d’Ivoire. Les nouveaux responsables avaient prêté serment le 6 octobre 2022 en Guinée-Bissau, lors d’une cérémonie présidée par Umaro Sissoco Embalo, alors président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao.
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Dans son discours inaugural, Gonçalves a mis l’accent sur deux piliers essentiels de son mandat : la responsabilité et le dialogue. Il a rappelé le rôle crucial de la Cour dans le respect du droit communautaire et a souligné la nécessité de maintenir l’indépendance et l’efficacité de l’institution. L’engagement à promouvoir un dialogue constructif avec les autres institutions de la Cédéao, ainsi qu’avec les États membres et la société civile, a été fortement souligné.
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Commandez MaintenantLa Cour de justice de la Cédéao, établie en 1991, est chargée de garantir le respect du droit communautaire et de résoudre les litiges relatifs à l’application des textes de la Cédéao, notamment en matière de droits de l’homme et de gouvernance démocratique. Basée à Abuja, au Nigéria, elle offre un accès direct aux citoyens et aux États membres, et ses décisions sont contraignantes, renforçant ainsi l’État de droit dans la région.