Le 3 mars 2025, une scène choquante a eu lieu à Bruxelles, marquée par l’agression violente du ministre camerounais de la Jeunesse et de l’Éducation physique, Mounouna Foutsou. En visite officielle, il a été attaqué en plein jour par des membres de la Brigade Anti-Sardinards (B.A.S), un groupe d’opposition radicale au régime de Yaoundé. Cet incident, qui a été largement relayé sur les réseaux sociaux, révèle la montée des tensions entre le pouvoir camerounais et la diaspora.

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En présence de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, Daniel Evina Abe’e, le ministre a été encerclé, bousculé, puis roué de coups par ses agresseurs. De plus, des vidéos montrent qu’il a été enfariné, une méthode symbolique de l’humiliation dans le cadre de ces attaques. L’incident, qui survient après une altercation similaire lors d’un événement de la diaspora quelques jours auparavant, témoigne d’une escalade inquiétante des violences verbales et physiques à l’encontre des représentants du gouvernement camerounais à l’étranger.

La B.A.S, groupe connu pour ses actions radicales, poursuit ses attaques contre les symboles du régime de Yaoundé. Cette attaque en Belgique soulève des questions cruciales sur la sécurité des officiels camerounais en déplacement. À ce jour, ni le gouvernement camerounais ni les autorités belges n’ont formulé de réaction officielle à cet incident.

Cet événement rappelle la fragilité des relations entre le pouvoir camerounais et une partie de sa diaspora, de plus en plus opposée à la gestion politique du pays. Une situation qui, à en croire les experts, pourrait avoir des répercussions sur la diplomatie camerounaise à l’international.