Samuel Eto’o vient d’obtenir une victoire judiciaire majeure. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a annulé la décision du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), qui l’avait écarté des élections prévues le 12 mars 2025. Ce jugement réaffirme la légitimité du président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) à briguer un poste clé au sein de l’instance continentale.

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Cette décision intervient après que la CAF ait, en janvier dernier, exclu Eto’o de la liste officielle des candidats. Face à cette éviction controversée, l’ancien attaquant du FC Barcelone et de l’Inter Milan a immédiatement saisi le TAS, convaincu de l’iniquité de cette décision. Le verdict, rendu ce 7 mars 2025, contraint la CAF à réintégrer Eto’o dans la course et à lui verser 8 000 francs suisses pour couvrir une partie de ses frais de justice.

Cette victoire devant la plus haute juridiction sportive s’ajoute à une autre bataille remportée récemment par Eto’o. En juillet dernier, une amende de 200 000 dollars infligée par le jury disciplinaire de la CAF avait finalement été annulée après un long bras de fer juridique. Ces revers successifs pour l’instance africaine témoignent des difficultés rencontrées par ses détracteurs pour écarter le Camerounais du paysage footballistique.

Désormais pleinement réhabilité, Eto’o peut se concentrer sur la campagne électorale pour intégrer le comité exécutif de la CAF. Son ambition de moderniser le football africain, alliée à son influence incontestable, en fait un acteur incontournable de cette échéance cruciale. À quelques jours du scrutin, il lui reste à transformer cette victoire judiciaire en succès électoral, consolidant ainsi son ascension dans les hautes sphères du football continental.