Le rappeur français Booba n’a jamais caché son admiration pour Himra. Mais la star du rap ivoirien vient de faire une déclaration qui ne plaira pas à Le Duc. Lors d’une interview au Monde, Le Chetté a finalement révélé le rappeur français qui l’a inspiré. Et surprise : ce n’est pas B2O !

Le secret pour séduire les Ivoiriens

Himra, désormais figure majeure du rap ivoirien, fait sensation dans les médias. Ses interviews révèlent un artiste sûr de lui, qui comprend son public. Lors de sa récente apparition, il a expliqué la recette de son succès :

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« Les Ivoiriens aiment être impressionnés ; on ne peut pas les surprendre en étant normal. Ils veulent un super-héros.» Une approche audacieuse qui a clairement porté ses fruits. Himra a fait de la drill un mouvement en Côte d’Ivoire, prouvant ainsi aux sceptiques qu’ils avaient tort.

La Fouine, pas Booba : une révélation qui bouleverse les mentalités

Booba, actuellement en froid avec Didi B, a souvent utilisé Himra pour narguer son ancien protégé. Mais la dernière révélation du rappeur ivoirien pourrait tout changer. Interrogé sur sa principale influence musicale, Himra a cité La Fouine.

« J’ai commencé à rapper grâce à La Fouine. On partage une puissance, une énergie et une musique qui a du punch.» Une déclaration qui a immédiatement fait des vagues. B2O et La Fouine ont une longue histoire de conflit, et ce choix inattendu risque de jeter de l’huile sur le feu.

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Les conseils d’Himra à la prochaine génération de rappeurs

Au-delà de ses inspirations musicales, Himra a également partagé de précieux conseils pour les jeunes artistes. Il a expliqué comment il a adapté la musique drill à la scène ivoirienne :

« Quand j’ai écouté du drill, j’ai eu un déclic. Et j’ai décidé de l’adapter à ma façon, pour que les Ivoiriens l’adorent. Comme quand Arafat écoutait des sonorités congolaises et composait une musique que les Ivoiriens appréciaient.»

Pour Himra, faire un tube, c’est plus qu’une question de talent : il s’agit de comprendre la musique de A à Z. « Pour faire un tube, il faut tout comprendre, même sans être allé à l’école. C’est du Nouchi pur et dur : je suis ce qu’aurait été DJ Arafat s’il avait fait du rap.»

Malgré son succès, le rappeur ivoirien ne se voit pas rester éternellement dans le rap. Contrairement à beaucoup d’artistes qui s’accrochent à la célébrité, il a déjà une stratégie de sortie. « Je ne vieillirai pas dans le rap. À 40 ans, je ne ferai plus de musique. J’aurai une vie normale, mais je produirai peut-être d’autres artistes.