La chanteuse malienne Rokia Traoré comparaît à nouveau ce mercredi devant un tribunal belge, dans le cadre d’un conflit judiciaire avec Jan Goossens, le père belge de sa fille. Ce litige, portant sur le droit de visite de l’enfant, met en lumière les complexités des différends familiaux internationaux.
Née en 2015, la fille de Rokia Traoré réside au Mali et n’aurait pas vu son père depuis cinq ans. Ce dernier réclame un droit de visite, arguant qu’il a été privé de tout contact avec son enfant. De son côté, Rokia Traoré s’inquiète des conséquences d’un éventuel déplacement de sa fille en Belgique. Selon son avocat, Dimitri de Béco, la fillette est pleinement intégrée à la vie malienne et méconnaît le pays de son père. À l’opposé, l’avocat de Jan Goossens, Sven Mary, défend le droit inaliénable de son client d’entretenir une relation avec sa fille.
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Le conflit a pris un tour dramatique en octobre dernier, lorsque Rokia Traoré a été condamnée par défaut à deux ans de prison pour non-présentation d’enfant. Après avoir été arrêtée en Italie en juin, elle avait été extradée vers la Belgique, intensifiant la pression sur cette affaire sensible.
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Commandez MaintenantL’audience de ce mercredi est particulièrement attendue. Elle pourrait marquer un tournant décisif, avec soit une éventuelle libération de la chanteuse, soit la confirmation de sa condamnation. Ce cas illustre les défis que posent les litiges familiaux transcendant les frontières, où les questions juridiques et culturelles se heurtent souvent aux considérations liées au bien-être de l’enfant.
Au-delà du cas individuel, cette affaire reflète les tensions fréquentes dans les différends familiaux internationaux, où les systèmes juridiques et les intérêts parentaux entrent en collision. La décision du tribunal sera scrutée, tant pour ses implications sur la vie personnelle des protagonistes que pour ses répercussions sur les droits des parents dans des contextes similaires.