Ce qui devait être une simple promotion musicale s’est transformé en une affaire aux relents de censure. L’artiste Bamby, attendue sur le plateau de Willy à Midi pour parler de sa collaboration avec Himra, a vu son passage annulé à la dernière minute. En cause, un différend non réglé entre Himra et la chaîne ivoirienne Life TV.

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Tout commence par deux invitations infructueuses lancées à Himra. La première, ignorée. La seconde, marquée par une arrivée tardive de l’artiste. La production exige alors des excuses publiques pour lui accorder l’antenne, ce qu’il refuse catégoriquement. En réaction, Himra publie un morceau piquant, contenant une phrase qui sonne comme un règlement de comptes : « Vous boycottez un artiste qui n’a pas besoin de la télé ». La pique fait mouche, la tension monte.

Dans ce climat tendu, Bamby, qui n’est pourtant pas concernée par ce contentieux, se rend innocemment sur le plateau pour promouvoir leur morceau commun. Surprise : la direction de la chaîne lui impose un ultimatum  parler de tout sauf de Himra, ou ne pas passer du tout. Fidèle à ses valeurs, Bamby choisit de se retirer et de s’exprimer sur ses réseaux sociaux. Dans un message digne et posé, elle déplore la politisation de son passage et refuse d’être mêlée à une querelle qui ne la concerne pas.

Cette affaire soulève une question de fond : pourquoi inviter une artiste en taisant une restriction aussi cruciale ? Nombreux y voient une tentative indirecte de régler des comptes. Bamby se retrouve ainsi instrumentalisée dans un conflit médiatique, simple dommage collatéral d’un bras de fer bien plus vaste.