L’affaire controversée « Baltazar » a dépassé les gros titres pour devenir un sujet d’examen intimidant pour les étudiants en master de droit privé.

Lors d’un examen récent, des étudiants en droit ont été chargés d’analyser le cas tristement célèbre de Baltasar Ebang Engonga, un membre de l’élite de la Guinée équatoriale, dont les sextapes divulguées et les allégations de détournement de fonds ont provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux et dans le monde juridique.

L’examen de quatre heures est depuis devenu viral, et de nombreux internautes ont exprimé leur étonnement devant la complexité du sujet. Bien que ces étudiants avancés soient habitués à des sujets difficiles, ce cas particulier a suscité une vague de curiosité et d’appréhension chez les futurs avocats.

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Le scandale derrière l’examen

Baltasar Ebang Engonga, également connu sous le nom de « Bello », est devenu célèbre après la diffusion en ligne de vidéos explicites le montrant se livrer à des activités sexuelles dans son bureau avec des femmes liées à des fonctionnaires de haut rang. Les vidéos, qui auraient été récupérées sur ses appareils saisis lors d’une enquête sur un détournement de fonds, ont révélé un réseau de relations impliquant des ministres, des généraux et d’autres dignitaires.

Malgré le tollé public et le scandale, Baltasar n’a pas eu beaucoup de conséquences juridiques. Les accusations de détournement de fonds publics vers des comptes offshore aux îles Caïmans ont finalement été abandonnées et les tribunaux n’ont trouvé aucune activité criminelle dans les vidéos divulguées, car tous les participants ont été jugés consentants.

Pourquoi « Baltazar » comme sujet ?

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L’utilisation de cas réels comme celui de Baltasar à des fins académiques met en évidence l’intersection des dimensions juridiques, éthiques et sociales du droit. Ce cas particulier teste la capacité des étudiants à aborder des questions sensibles telles que la responsabilité publique, la confidentialité et la juridiction légale, ainsi que les défis de la poursuite de personnalités de haut rang dans des environnements politiquement chargés.

L’affaire « Baltazar » n’est pas le seul sujet non conventionnel qui fait des vagues dans les facultés de droit. Des sujets de dissertation similaires ont été proposés dans des institutions à travers l’Afrique. De tels sujets poussent les étudiants à réfléchir de manière critique sur des cas réels, aussi non conventionnels ou scandaleux soient-ils.