L’affaire des insultes racistes visant Aya Nakamura prend une tournure judiciaire. Treize individus, appartenant notamment au groupe d’extrême droite identitaire « Les Natifs », comparaîtront le 4 juin prochain devant la justice parisienne. Ils sont poursuivis pour injure publique et provocation à la discrimination à l’encontre de la chanteuse française d’origine malienne.
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L’incident remonte à l’hiver 2024, lorsque des publications offensantes à son égard ont été diffusées sur les réseaux sociaux, en pleine controverse autour de sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Parmi elles, une banderole affichant un message xénophobe a suscité l’indignation. L’enquête du parquet de Paris a révélé que ces actes émanaient du compte X des « Natifs », dirigé par un certain Edouard M., assisté d’Antoine G., porte-parole du mouvement.
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Commandez MaintenantAlertées par des signalements de la Licra et de SOS Racisme, les autorités ont rapidement réagi. Aya Nakamura elle-même a porté plainte le 20 mars, déclenchant une enquête du Pôle national de lutte contre la haine en ligne, en collaboration avec l’Office central de lutte contre les crimes de haine. Plusieurs suspects ont été placés en garde à vue ou entendus librement, conduisant à leur renvoi en correctionnelle.
Aya Nakamura, artiste francophone la plus écoutée au monde, a brillé lors de la cérémonie des JO-2024 avec un medley de ses succès, marquant l’événement d’une touche musicale inoubliable. Ce procès s’annonce comme un moment clé dans la lutte contre le racisme en ligne.