Le rappeur américain Diddy, de son vrai nom Sean Combs, a remporté une victoire juridique importante dans sa bataille en cours contre les accusations de trafic sexuel et de racket. Le vendredi 22 novembre, lors d’une audience de mise en liberté sous caution, le juge Arun Subramanian a statué que les preuves obtenues lors d’une perquisition controversée de la cellule de prison de Combs ne seraient pas admissibles devant le tribunal.

Le juge a également ordonné aux procureurs de détruire les copies de 19 pages de notes saisies lors du raid, qui, selon l’équipe juridique de Combs, étaient protégées par le secret professionnel. Cette décision marque un tournant dans l’affaire, offrant une lueur d’espoir pour le magnat de la musique en difficulté.

Allégations de mauvaise conduite

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La défense a accusé les procureurs d’avoir eu une « conduite scandaleuse » et d’avoir violé les droits de Combs à une procédure régulière. Selon Marc Agnifilo, l’avocat de Diddy, les notes saisies contenaient des stratégies juridiques sensibles et des discussions entre Combs et son équipe juridique.

« Lorsque nous lui rendons visite en prison, nous apportons des listes », a expliqué Agnifilo. « Ces carnets contiennent nos stratégies de procès, les noms des témoins à contacter et les méthodes pour contrer les témoignages. Prendre ces notes constituait une violation claire de ses droits. »

Les procureurs ont défendu leurs actions, affirmant que la perquisition faisait partie d’une opération plus vaste au Metropolitan Detention Center de Brooklyn et ne visait pas spécifiquement le rappeur. Ils ont en outre fait valoir que les notes comprenaient des éléments personnels comme des « citations inspirantes » et n’étaient pas exclusivement de nature juridique.

Combs, qui est apparu plus calme au tribunal cette semaine, continue de se battre pour un procès équitable. Son équipe de défense a demandé qu’il soit autorisé à assister aux futures audiences du tribunal sans restriction, arguant que comparaître enchaîné pourrait créer des préjugés parmi les jurés, en particulier compte tenu de la nature très médiatisée de l’affaire.

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Les accusations contre Diddy

Il fait face à de graves accusations, notamment de trafic sexuel, de racket et de transport de personnes à des fins de prostitution. Les procureurs allèguent qu’il a organisé des soirées extravagantes, forçant des femmes à participer à des activités sexuelles avec des travailleurs du sexe masculins.

Depuis son arrestation en septembre, le rappeur américain s’est vu refuser la libération sous caution à deux reprises, les juges invoquant des inquiétudes quant au fait qu’il pourrait influencer des témoins s’il était libéré.

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