C’est une déclaration choc qui secoue le Nigeria. Dans une vidéo largement partagée, Aliko Dangote, président du Dangote Group, a accusé l’ancien gouverneur de l’État d’Ogun, Ibikunle Amosun, d’avoir ordonné à deux reprises la destruction de son usine de ciment à Itori alors qu’elle était encore en construction.

Lors d’une rencontre avec l’actuel gouverneur, Dapo Abiodun, le magnat de l’industrie a salué son soutien, affirmant que l’usine n’aurait jamais vu le jour sans lui. Dangote révèle que sous l’administration Amosun, le projet a été démoli une première fois, puis une seconde fois après reconstruction. Ce n’est qu’avec l’arrivée d’Abiodun que les travaux ont pu être relancés.

Une stratégie d’expansion malgré les obstacles

Malgré ces revers, Aliko Dangote poursuit son offensive économique. Son groupe renforce sa présence dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment l’énergie et le pétrole. Sa raffinerie de Lagos, dont l’unité de polypropylène a récemment démarré, marque une avancée majeure pour l’industrie pétrochimique nigériane.

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Dans le domaine des hydrocarbures, Dangote est également au cœur d’une bataille sur la régulation des prix du carburant. Avec la baisse des tarifs initiée par la NNPC et sa raffinerie, certains distributeurs indépendants ont exprimé leurs craintes de pertes financières. Pourtant, l’IPMAN a assuré son soutien à la libéralisation du marché.

Un acteur clé du développement industriel nigérian

Face aux pressions politiques et aux rivalités économiques, Aliko Dangote continue d’affirmer son influence dans le paysage industriel du Nigeria. Entre tensions avec les autorités passées et expansion stratégique, l’homme d’affaires démontre que, malgré les embûches, son ambition de transformer l’économie nigériane reste intacte.