L’Espagne s’apprête à vivre un événement historique et spirituel d’une rare intensité : l’ouverture du tombeau de sainte Thérèse d’Avila, une figure majeure du catholicisme. Pour la première fois en 110 ans, les fidèles auront l’occasion de contempler ses restes, qui, selon les experts, défient les lois du temps.

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Sainte Thérèse, canonisée en 1622 et première femme élevée au rang de docteur de l’Église en 1970, continue de susciter l’admiration. Son corps, retrouvé « incorruptible » lors de la première ouverture de son cercueil en 1750, demeure un mystère fascinant. La dernière inspection de 1914 avait déjà confirmé cet état de conservation exceptionnel, alimentant les croyances en un miracle divin.

L’exposition prévue du 11 au 25 mai permettra aux croyants de venir se recueillir et de participer à un rituel ancien, témoignage du respect accordé aux saints. Elle offrira également aux scientifiques une occasion unique d’étudier les causes de cette conservation inhabituelle. L’Église, attachée à la tradition de la vénération des reliques, voit en cet événement un moment de ferveur et de réflexion spirituelle.

L’ouverture du tombeau, protégé par dix clés détenues par différentes autorités, symbolise l’unité entre les traditions anciennes et la foi contemporaine. L’afflux de fidèles et de chercheurs promet d’apporter un nouvel éclairage sur ce phénomène. Entre science et croyance, le mystère de sainte Thérèse d’Avila continue d’émerveiller et d’interpeller le monde entier.