L’industrie camerounaise du cinéma pour adultes est au cœur d’une révélation choquante. Une enquête minutieuse de Jeune Afrique a mis au jour un réseau caché qui exploite des jeunes femmes au profit de quelques privilégiés. Alors que l’industrie est en plein essor, les actrices ne gagnent que des miettes après avoir subi des séances de tournage exténuantes. Un nom se démarque dans cette affaire trouble : Esther Biiga.

Qui est Esther Biiga ?

C’est une jeune femme originaire de la région centrale du Cameroun. Elle est devenue une figure clé de ce business controversé. Elle était initialement connue comme influenceuse, mais en coulisses, son rôle serait bien plus profond. Selon certaines sources, Biiga agirait comme recruteuse pour des films pour adultes liés à la célèbre marque Dorcel, s’appuyant sur son vaste réseau pour faire venir de nouveaux visages.

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Promesses et réalité

Les aspirants acteurs sont attirés par des salaires à l’européenne. En réalité, ils ne gagnent que 20 000 francs CFA (30 euros) par jour, tandis que les intermédiaires et les producteurs empochent les véritables bénéfices. Le contraste saisissant entre les promesses faites et la réalité brutale sur le plateau a suscité l’indignation, mettant en lumière l’exploitation qui se cache derrière la façade glamour de l’industrie.

De cinéphile à personnage controversé

La passion d’Esther Biiga pour le cinéma a commencé à l’âge de 15 ans lorsqu’elle a obtenu un diplôme de photographie. Sa carrière a décollé lorsqu’elle a décroché un rôle dans un court métrage réalisé par le célèbre Ebénézer Képombia. Cependant, son ascension dans l’industrie du divertissement est désormais éclipsée par des accusations de recrutement de jeunes talents pour une industrie qui prospère dans le secret et le contrôle.

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Vue d’ensemble

Le Cameroun, un pays riche en culture et en contrastes, est aujourd’hui confronté à un dilemme éthique. L’industrie pornographique, bien que largement clandestine, est florissante, souvent au détriment d’individus vulnérables. Alors que des intermédiaires locaux travailleraient pour de grandes marques internationales, la question se pose : à qui profite réellement cette activité ?