L’icône du rap ivoirien Didi B n’hésite pas à évoquer les rivalités et les comparaisons qui perdurent dans le milieu musical. L’artiste, qui s’est fait un nom comme l’une des figures les plus influentes du rap ivoirien, s’est récemment entretenu sur « Willy à Midi » pour discuter des critiques auxquelles il a été confronté et de ses réflexions sur la concurrence dans le milieu.

Interrogé sur sa soi-disant « concurrence », Didi n’a pas mâché ses mots. « Est-ce que j’ai de la concurrence ? Est-ce que j’accepte d’être comparé aux autres, compte tenu de ce que je représente aujourd’hui ? », a-t-il déclaré avec audace, précisant qu’il ne se soucie pas des rivalités mesquines qui gangrènent souvent le monde du rap.

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Pour lui, les comparaisons font partie du jeu, et il fait un parallèle avec le football, où même des joueurs légendaires comme Lionel Messi sont comparés à des étoiles montantes comme Lamine Yamal. « Si vous êtes tous les deux sur le même terrain, bien sûr, il y aura des comparaisons », a-t-il expliqué.

Le parcours de Didi B vers le succès

Le parcours de Mojaveli vers le sommet n’était pas un accident, et il n’est pas prêt à laisser personne l’oublier. « Je suis allé chercher ma place et je me suis imposé », a-t-il déclaré avec assurance, reconnaissant que son succès est le résultat d’un travail acharné, pas de la chance.

Alors que les détracteurs continuent de le critiquer, le rappeur reste imperturbable. « Si j’avais une mentalité qui refuse toute comparaison, j’aurais arrêté la musique depuis longtemps », a-t-il ajouté, montrant que sa résilience et sa concentration sont ce qui l’ont maintenu au premier plan de la scène.

La famille, l’ambition et l’industrie de la musique

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Alors que certains pourraient essayer de l’entraîner dans le drame des rivalités du rap, le rappeur ivoirien se concentre sur ce qui compte vraiment : sa famille et son ambition. « Ce qui me motive, ce n’est pas le jeu, mais voir ma femme et ma fille tous les matins. C’est ça, être un homme », a-t-il partagé. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas conscient de l’évolution du paysage.

Il reconnaît qu’une nouvelle génération d’artistes est en train de naître, remettant en cause sa place dans le jeu. « Aujourd’hui, il y a des petits « gbonhi » qui viennent d’arriver, qui ne me connaissent pas et qui disent que je ne vaux rien. Ce sont sûrement les enfants de 2005… peut-être », a-t-il fait remarquer, laissant entendre que ces jeunes artistes sont encore en train d’apprendre et de trouver leur propre voie dans l’industrie.

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Malgré les critiques et la nature compétitive du secteur, le rappeur ne ralentit pas. Il sait que le succès s’accompagne de son lot de défis, mais il reste déterminé. « Beaucoup d’Ivoiriens m’aiment, et c’est normal qu’au niveau où je suis, j’ai aussi des détracteurs », a-t-il déclaré. Mais il est confiant que ses nouveaux projets et ses prochains spectacles parleront d’eux-mêmes. « Je serai récompensé à ma juste valeur avec la sortie de mes nouveaux projets et de mes spectacles », a-t-il promis.