Brenda Biya, fille du président camerounais Paul Biya et de la première dame Chantal Biya, a été reconnue coupable de diffamation, calomnie et injures par le procureur de la République et canton de Genève.
Le verdict, lié à sa bataille juridique avec l’entrepreneur et artiste Dencia, a provoqué une onde de choc dans le paysage politique et du divertissement.
Les révélations de Dencia
Reprudencia Sonkey, dite Dencia, s’est rendue sur Facebook pour partager l’avis officiel de clôture de l’enquête. L’affaire, qui a débuté en 2021, a finalement abouti à une décision contre Brenda Biya.
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Dencia a exprimé son soulagement et sa détermination dans un communiqué : « Brenda Biya a été reconnue coupable de diffamation à Genève, ce qui constitue un délit pénal. Je vais aborder officiellement cette question lors d’une conférence de presse la semaine prochaine. Cette affaire créera un précédent important. »
Elle a présenté le jugement comme une victoire pour les femmes africaines, en particulier celles qui ont subi l’oppression de personnalités puissantes.
« C’est une victoire pour chaque femme africaine, chaque jeune fille africaine qui travaille et chaque femme camerounaise qui a été opprimée par Brenda Biya ou tout autre homme politique. C’est vraiment un moment de David contre Goliath. Comme je l’ai déjà dit, je me fiche du nombre d’années que cela prendra ou du coût que cela coûtera ; j’y arriverai. Ce n’est qu’une bataille ; la guerre est toujours à venir. »
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Le précédent juridique de Brenda Biya
Le jugement devrait avoir des implications plus larges, influençant potentiellement les futurs cas de diffamation. Les experts juridiques suggèrent que cette décision pourrait encourager davantage de personnes à prendre position contre la diffamation et le harcèlement, même face à des adversaires puissants.
Jusqu’à présent, ni Brenda ni la présidence camerounaise n’ont commenté publiquement le verdict. Ce silence soulève des questions quant à savoir si Brenda fera appel ou acceptera tranquillement le verdict.
En attendant, Dencia reste ferme sur sa position, prête à mener d’autres batailles juridiques si nécessaire.