L’artiste franco-ivoirien Vegedream est de retour en Côte d’Ivoire, et il est prêt à dévoiler sa dernière création musicale, « De l’autre côté« . Lors de sa visite, il a profité de l’occasion pour réfléchir à la manière dont la France et la Côte d’Ivoire ont façonné son parcours musical et son identité culturelle.
Vegedream, dont le père est issu de l’ethnie Bété, a parlé avec passion du riche héritage musical qui l’a influencé tout au long de sa vie. « Mon père est Bété, et nous les Bété, la musique c’est notre truc, surtout tout ce qui est classique ; « Nous le maîtrisons », explique-t-il. Enfant unique, il a grandi dans ce milieu culturel et s’est senti attiré par les sons de musiciens ivoiriens légendaires comme Ernesto Djédjé, qui ont jeté les bases de son expression artistique.
Son parcours musical ne s’est pas arrêté là. « J’ai ensuite découvert la culture du rap français et américain, mais je ne pensais pas devenir musicien », a-t-il admis. Ce n’est que lorsque sa famille a appris ses aspirations qu’elle a été surprise. « Quand ma famille l’a appris, elle n’y a pas cru. J’avoue que si je n’étais pas ivoirien, je ne pense pas que je serais devenu chanteur. » Ses racines sont profondes et il déclare fièrement : « Chaque fois que je chante, je dis : Vegedream de Gagnoa. »
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Commandez MaintenantVegedream de Gagnoa rencontre le président français Emmanuel Macron
La fierté de Vegedream pour son héritage ivoirien a été mise en évidence lors d’une rencontre avec le président français Emmanuel Macron. « Un jour, le président Macron a chanté Gagnoa à l’Élysée, et quand nous sommes venus ici ensemble, il m’a demandé : « Où est Gagnoa ? » » Ce moment de reconnaissance est quelque chose que Vegedream chérit, affirmant : « C’est vraiment une grande fierté pour moi d’être Ivoirien, et c’est ce qui me fait avancer. »
Il exprime cependant un regret poignant : « Mon plus grand regret est de ne pas maîtriser le bété, car à la maison, mes parents nous parlaient en français. » Ce sentiment reflète le lien profond entre la langue et la culture, et la volonté de l’artiste d’embrasser chaque aspect de son héritage.
Vegedream ne parle pas seulement de culture, il investit massivement dans son art. Il a révélé que la production de son nouvel album, « De l’autre côté », a coûté la coquette somme de 65 000 euros, soit environ 42 millions de FCFA.