Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a réagi à la décision de la FIFA de lui interdire d’assister à tout match impliquant des équipes camerounaises pendant six mois.

Lundi, la FIFA a infligé à Samuel Eto’o une interdiction d’assister à tous les matches des équipes masculines et féminines du Cameroun, toutes catégories confondues, pour une durée de six mois. Cette interdiction, qui est tombée comme un couperet, a été prononcée après qu’Eto’o a contesté le penalty égalisateur du Brésil contre les Lioncelles indomptables lors de la défaite en huitième de finale de la Coupe du monde féminine U20 (1-3 a.p.) et, selon la FIFA, a exercé des pressions sur les officiels. Le quadruple Ballon d’Or africain a été considéré par la FIFA comme ayant violé les principes de fair-play et de bonne conduite énoncés aux articles 13 et 14 de son code disciplinaire.

Samuel Eto’o s’en prend en premier lieu à l’arbitrage

Ce mardi soir, l’ex-serial buteur a répondu à cette punition. Dans un communiqué signé par son secrétaire général à la Fecafoot, Blaise Djounang, Eto’o a d’abord mis en exergue « des erreurs d’arbitrage manifestes » constatées non seulement par ses soins, mais « par tous les spectateurs et téléspectateurs » ayant assisté à la rencontre depuis les tribunes ou l’ayant visionnée à la télévision. Le penalty conduisant à l’égalisation brésilienne « était entaché d’irrégularités irrécusables » dénonce la note officielle.

L’homme fort du football camerounais en a profité pour indexer l’arbitre du match, lequel n’était clairement pas exempt de reproches à ses yeux après avoir privé le Cameroun d’un penalty, selon lui, en phase de groupes face à la Colombie. Secundo, l’ancien Barcelonais estime l’interprétation de la FIFA biaisée, alors qu’il a, à son sens, « simplement attiré l’attention des officiels sur ces erreurs qui ont faussé, de façon regrettable pour le Cameroun, les résultats des deux matchs ».

Le Président de la FECAFOOT compte contrattaquer

L’icône des Lions Indomptables s’estime donc être victime d’injustice. « La Fédération Camerounaise de Football marque son étonnement et sa désapprobation face à cette sanction injuste, assise sur l’interprétation biaisée et arbitraire du comportement de son Président Monsieur Eto’o Fils Samuel. Elle dénonce avec véhémence cette sanction et indique par ailleurs qu’elle n’est pas de nature à entraver l’exercice de ses multiples activités à la tête de la Fecafoot », martèle le communiqué.

Puis d’annoncer des recours « en vue de faire rétablir la justice sur cette affaire », en sous-entendant qu’il va faire un appel auprès du bureau Tribunal arbitral du sport (TAS). Bref, Eto’o a clairement l’intention de contre-attaquer. Affaire à suivre…

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