La légende du football camerounais Samuel Eto’o a une fois de plus attiré l’attention du public, cette fois non pas pour ses compétences emblématiques sur le terrain, mais pour la révélation choquante selon laquelle il ne gagne aucun salaire en tant que président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).

La révélation surprenante de Samuel Eto’o

Dans une interview accordée au média « The Bridge » sur YouTube, Eto’o a répondu aux accusations selon lesquelles il s’enrichissait en tant que président de la FECAFOOT. Contrairement à ces affirmations, Eto’o a lâché une bombe en déclarant que son salaire est de « zéro FCFA ».

Pour une personnalité aussi éminente que l’ancien capitaine des Lions indomptables, cette révélation a stupéfié plus d’un, car les critiques avaient longtemps suggéré qu’il tirait personnellement profit de son rôle.

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Samuel Eto’o a ensuite expliqué que non seulement il ne perçoit aucun salaire, mais qu’il utilise également son propre argent pour couvrir certaines dépenses de la fédération en cas de besoin.

« Je n’ai pas de salaire à la fédération, car je n’en ai pas besoin », a déclaré Eto’o. « Et souvent, quand c’est difficile, je prends de ma poche et j’investis. Je n’ai pas besoin de le dire aux autres, et je n’ai pas besoin de changer mon image. » Ses propos ont fait taire les détracteurs qui pensaient qu’il exploitait sa position à des fins financières.

Des sacrifices pour le football camerounais

La révélation d’Eto’o dresse le portrait d’un dirigeant profondément engagé dans l’avancement du football camerounais, même à ses propres dépens. L’ancienne star du football a toujours été passionnée par l’utilisation de son influence et de ses ressources pour élever le sport dans son pays d’origine.

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En tant que président de la FECAFOOT, il ne considère pas son rôle comme un moyen de profit personnel mais comme une plateforme pour faire avancer un véritable changement.

Il a souligné les différences entre son approche du leadership et celle de ses prédécesseurs, qui, selon lui, étaient davantage axés sur le gain personnel. « À la fédération, c’était un groupe d’amis qui géraient le football et gagnaient de l’argent. J’ai dit non, je suis footballeur. J’entre dans ce monde politique de gestion, et nous devons apporter autre chose », a déclaré Eto’o. Son engagement en faveur de la transparence et de la croissance est évident, car il place l’avenir du football camerounais au-dessus des intérêts financiers.