Au cœur de Goma, en RD Congo, vit une femme pas comme les autres. Francine, une mère de 50 ans, a donné naissance à un nombre stupéfiant de 53 enfants, ce qui lui a valu le titre de femme la plus fertile du monde. Son histoire, dévoilée par Afrimax, est celle de l’amour, de la survie et d’une maladie génétique rare qui a façonné son parcours extraordinaire.

Une maladie rare derrière l’incroyable fertilité de Francine

L’incroyable fertilité de la dame est attribuée à une maladie génétique appelée hyperovulation. Cette maladie provoque la libération par son corps de plusieurs ovules par cycle, ce qui entraîne des naissances multiples fréquentes, notamment des quintuplés, des quadruplés et des triplés.

Les médecins ont découvert son état après son 12e enfant. Ils l’ont prévenue que l’arrêt des accouchements pourrait entraîner des tumeurs ovariennes, une complication potentiellement mortelle.

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« On m’a dit que je devais continuer à donner naissance pour réduire ma fertilité », a expliqué Francine. « Si j’arrêtais, cela pourrait me coûter la vie. »

Le parcours de Francine vers la maternité a commencé à l’âge de 16 ans lorsqu’elle a eu son premier enfant. À 19 ans, elle a épousé son mari et ensemble, ils ont eu 52 autres enfants avant son décès tragique en octobre 2024.

Son aîné, aujourd’hui âgé de 34 ans, confirme la taille incroyable de leur famille. « J’ai 52 frères et sœurs. Parfois, je rencontre quelqu’un dans la rue et je ne réalise pas qu’il s’agit de mon frère ou de ma sœur jusqu’à ce qu’il se présente », a-t-elle déclaré.

La vie dans une famille de 53 personnes

La vie dans le foyer de Mama Francine est aussi difficile qu’extraordinaire. Leur petite maison peine à accueillir le grand nombre de membres de la famille.

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« Les nuits sont difficiles. Nous posons des matelas sur le sol et les plus âgés dorment sur les canapés », a expliqué la maman de 53 enfants.

Nourrir la famille est une autre tâche herculéenne. Elle utilise plus de 26 kilos de farine de maïs et 7 kilos de haricots par jour pour préparer les repas. « C’est beaucoup de travail, mais je le fais pour mes enfants et mes petits-enfants », a-t-elle déclaré.

Son aînée a également exprimé la difficulté de subvenir aux besoins de la famille : « Elle ne peut pas tout faire toute seule. J’aimerais pouvoir aider davantage, mais c’est écrasant. »

Avec Afrimax